Les réalités à connaître sur les mauvais payeurs

Certains secteurs d’activité, en l’occurrence le domaine du BTP, sont souvent exposés à des problèmes d’impayé. Pourtant, le problème réside dans la difficulté à identifier à l’avance les mauvais payeurs. Mais alors, qui sont-ils vraiment ? Peut-on dresser un portrait robot de ces clients atypiques ? Existe-il des moyens pour les éviter ?

Qu’est-ce qu’un client mauvais payeur ?

Les mauvais payeurs sont un terme assigné aux clients qui n’arrivent pas à honorer à temps une somme due. Pour une entreprise, le risque de faire face à des impayés est souvent proportionnel au nombre de clients. Ainsi plus on a des clients plus on se trouve exposé devant ce problème.

La réalité sur ces clients ayant de la difficulté à payer reste d’ailleurs sidérante. Selon certains magazines économiques, ce sont les grandes entreprises qui sont les mauvais élèves en matière de paiement.  On parle ici de structures avec plus de 500 salariés. Elles affichent un retard de paiement de deux semaines en moyenne contre une dizaine pour les petites structures. En 2018, on évoque malheureusement que ces retards sont à l’origine de 25% des faillites des cibles.

Clients mauvais payeurs : qui sont-il réellement ?

Il est difficile de dresser profil type de ce genre de clients. En revanche, on peut les catégoriser afin de mieux les identifier. Alors il y a d’abord les clients considérés comme insolvables. Ils sont à différencier des sociétés en redressement judiciaire ou en liquidation. Généralement, ces entreprises ne possèdent pas de problème apparent sauf au niveau de la trésorerie. Celle-ci est souvent tendue, rendant difficile le déblocage de l’argent pour les paiements. Ce sont généralement des grands groupes aux structures complexes.

Viennent ensuite les bons clients mais incompris. Souvent, ceux-ci sont très stricts quant au respect de ce qui est convenu dans le CGV. Ainsi, ils n’hésitent pas à refuser par exemple face à une demande de paiement qui n’est pas dans le temps.

On note aussi l’existence des clients volontairement futés. Ils savent mettre en place une procédure de paiement complexe, rendant souvent le paiement en retard.

Comment reconnaître les mauvais payeurs ?

Il existe en effet des signes qui ne trompent pas pour identifier ces mauvais élèves en matière de paiement. Parmi les plus courants le refus de ces clients de payer un acompte. Derrière ce refus, ils inventent parfois une mauvaise expérience. Certains évoquent parfois un manque de confiance. Alors ici, il ne faut pas se précipiter à refuser ces clients. La solution consiste à leur proposer de signer un contrat. Et s’ils refusent carrément, c’est de mauvais augures.

Les mauvais payeurs sont aussi ceux ayant tendance à repousser l’échéance. Quand le moment de payer est venu, ils savent comment le retarder. Leur manière de procéder dans ce cas est souvent le même. Ces clients proposent de s’occuper du paiement dans un délai ultérieur et ainsi de suite. Cette catégorie doit inciter la méfiance.

Enfin, il y a ces entreprises qui savent se servir de leur problème financier comme excuse face à des impayés. Parfois, elles n’hésitent pas à jouer avec le sentiment du fournisseur afin de faire baisser le prix.

En bref, on doit reconnaitre la difficulté à décerner si un client est un mauvais payeur ou non. Ainsi, il est judicieux pour l’entreprise d’instaurer un système efficace pour mieux comprendre ses clients. C’est de cette manière qu’elle peut éviter les soucis d’impayé.